Les conditions
Être à jour de ses obligations sociales
Le bénéfice de l’exonération est subordonné au fait pour l’employeur d’être à jour de ses obligations à l’égard de l’Urssaf ou d’avoir souscrit un engagement d’apurement progressif de ses dettes.
Cette condition s’apprécie à la date de l’implantation ou de la création de l’établissement dans la zone ou à la date d’effet de l’extension d’établissement ainsi qu’à chacune des dates d’exigibilité suivantes.
Ne sont pas prises en compte les dettes de cotisations patronales de Sécurité sociale, les dettes de Fnal et de versement mobilité exigibles au cours des trois mois civils précédant la date à laquelle la condition doit être remplie.
Respecter la règle communautaire
Le bénéfice de l’exonération est subordonné au respect de la règle communautaire dite des « aides de minimis ».
Cette règle permet l’octroi d’aides publiques sans obligation de notification à la Commission européenne à condition qu’elles ne dépassent pas un plafond de 200 000 € par entreprise pour une période de trois ans.
Le plafond de 100 000 € doit être retenu pour les entreprises du secteur des transports routiers.
En cas de création ou d’implantation dans les zones à finalité régionale, les entreprises doivent respecter les dispositions du règlement CE déclarant certaines catégories d’aides compatibles avec le marché commun.
L’employeur doit transmettre à l’Urssaf un document comportant les éléments permettant de vérifier le respect de cette règle communautaire.
Ce document doit être transmis le 30 avril au plus tard.