Zones de revitalisation rurale

Mis à jour le 16 juin 2023

Si vous êtes implanté en zone de revitalisation rurale, vous pouvez, sous conditions, bénéficier d’une exonération de cotisations patronales d’assurances sociales et d’allocations familiales.
Les organismes d’intérêt général peuvent également bénéficier de l’exonération avec une particularité pour les embauches réalisées avant le 1er novembre 2007.

Qu’est-ce qu’une zone de revitalisation rurale (ZRR) ?

Afin de favoriser le développement de certains territoires ruraux, des zones de revitalisation rurale (ZRR) ont été créées.

Un arrêté fixe la liste des communes classées en ZRR au 1er juillet 2017, ainsi que celles qui sortent du classement à cette date et continuent de bénéficier du dispositif d’exonération jusqu’au 30 juin 2024.

Pour connaître la liste des communes classées en ZRR, consultez le site de l’observatoire des territoires.

Bon à savoir

La loi de finances pour 2024 créé un nouveau zonage appelé « France Ruralités Revitalisation » qui sera effectif au 1er juillet 2024. Les modalités d’application de ce nouveau dispositif seront prochainement précisées.

Qui est concerné ?

Les entreprises implantées en ZRR, peuvent, sous certaines conditions, bénéficier d’une exonération de cotisations patronales d’assurances sociales et d’allocations familiales pour l’embauche du premier au cinquantième salarié pendant 12 mois.

Les organismes d’intérêt général (OIG) dont le siège social est en ZRR peuvent également bénéficier de cette exonération pour leurs salariés embauchés en ZRR depuis le 1er novembre 2007. Pour les salariés embauchés avant le 1er novembre 2007 une exonération ZRR spécifique est applicable.

Les employeurs concernés

Les employeurs concernés :

  • les entreprises (quelle que soit leur forme juridique) ;
  • les groupements d’employeurs s’ils ont chacun au moins un établissement situé dans une ZRR ;
  • les organismes d’intérêt général (OIG) dont le siège social est implanté en ZRR pour les salariés embauchés depuis le 1er novembre 2007.

Et qui exercent une activité artisanale, industrielle, commerciale, libérale ou agricole et qui ont moins de 50 salariés.

Les employeurs exclus :

  • l’État, les collectivités territoriales et leurs établissements publics administratifs ;
  • les particuliers employeurs ;
  • la Poste, France Télécom et les employeurs relevant de régimes spéciaux (SNCF, RATP, Banque de France etc.).

Les salariés concernés

Vous pouvez bénéficier de l’exonération pour vos cinquante 1ers salariés.

Vos salariés doivent remplir plusieurs conditions cumulatives :

  • exercer en totalité ou partiellement leur activité dans un établissement situé en ZRR ;
  • bénéficier d’un contrat à temps complet ou partiel, à durée indéterminée ou déterminée d’au moins 12 mois conclu pour accroissement temporaire d’activité ;
  • avoir une rémunération inférieure à 2,4 fois le Smic.

Bon à savoir

En cas de transfert d’entreprise, vous ne pouvez pas bénéficier de l’exonération pour vos salariés déjà présents dans l’effectif au moment du transfert dans la mesure où il ne s’agit pas d’embauche effectuée en ZRR.

De même, si votre salarié poursuit son contrat dans un établissement situé hors d’une ZRR, l’exonération cesse définitivement d’être applicable au titre de ce salarié.

Vous devez obligatoirement être affilié au régime d’assurance chômage pour bénéficier de l’exonération. Les mandataires sociaux sont donc exclus du dispositif et ne peuvent pas bénéficier de l’exonération.

Les conditions d’exonération

L’accroissement de l’effectif dans la limite de 50 salariés

Cette exonération s’applique lorsque l’embauche :

  • est effectuée sous CDI ou sous CDD conclu pour accroissement temporaire d’activité pour une durée d’au moins 12 mois ;
  • a pour effet d’accroître l’effectif de l’entreprise (ou de l’organisme d’intérêt général) dans la limite de moins de 50 salariés ;
  • et a pour effet de porter l’effectif de l’entreprise ou de l’organisme d’intérêt général, au cours des 12 mois civils qui suivent la date d’effet de l’embauche, à un niveau au moins égal à la somme de l’effectif de référence et de l’effectif correspondant à l’embauche.

Qu’est-ce que l’effectif de référence ?

C’est l’effectif moyen le plus élevé déterminé parmi les deux périodes consécutives de 12 mois civils qui précèdent la date d’effet de l’embauche ouvrant droit à exonération.

Lorsque la période entre la date d’effet de l’embauche et la date de création de l’entreprise (ou de l’organisme d’intérêt général) est inférieure à 2 ans, l’effectif de référence est l’effectif moyen depuis la création de l’entreprise.

L’effectif de référence est déterminé tous établissements confondus, situés ou non en ZRR.

Exemple

Dans le cas général, pour une embauche en ZRR effectuée le 1er janvier 2024, l’effectif de référence est déterminé :

  • sur la période du 1er janvier au 31 décembre 2023 : on additionne les effectifs obtenus pour chaque mois civil et on divise le total par 12 ;
  • sur la période du 1er janvier au 31 décembre 2022 : on additionne les effectifs obtenus pour chaque mois civil et on divise le total par 12.

Est retenu comme effectif de référence l’effectif moyen le plus élevé.

Qu’est-ce que l’effectif correspondant à l’embauche ?

L’effectif correspondant à l’embauche est l’équivalent temps plein mensuel du salarié embauché. Il se déduit de la durée du travail comme indiqué au contrat de travail

Votre salarié à temps complet compte pour 1, votre salarié à temps partiel est pris en compte au prorata du temps de travail (exemple : un salarié à mi-temps compte pour 0.5).

L’obligation de maintien de l’effectif

Pendant les 12 mois qui suivent l’embauche du salarié, vous devez vérifier, chaque mois, que l’effectif de votre entreprise est au moins égal à l’effectif à maintenir.

  • Si tel est le cas, vous pouvez appliquer l’exonération ZRR au titre de ce mois.
  • Si l’effectif de votre entreprise est inférieur à l’effectif à maintenir, l’exonération ne s’applique pas au titre du mois considéré. Cependant, l’exonération s’appliquera de nouveau pour la durée restante si la condition d’effectif est de nouveau remplie.

Bon à savoir

Vous devez maintenir l’effectif correspondant à la somme de l’effectif de référence et de l’effectif correspondant à l’embauche pendant 12 mois qui suit la date d’effet de l’embauche de votre salarié.

L’absence de licenciement pour motif économique

Pour bénéficier de l’exonération ZRR, vous ne devez pas avoir procédé à un licenciement pour motif économique au cours des 12 mois précédant l’embauche pour laquelle l’exonération est demandée. En cas de licenciement, l’exonération n’est pas applicable au titre des embauches effectuées au cours des 12 mois de date à date qui suivent la notification du licenciement.

L’absence de délocalisation hors de la zone de revitalisation rurale

Si vous cessez votre activité en ZRR et que vous délocalisez votre entreprise en dehors d’une ZRR moins de 5 ans après avoir bénéficié de l’exonération, vous devez rembourser la totalité des cotisations exonérées.

Il vous appartient de déclarer et régulariser votre situation. Toutefois, si l’Urssaf prend connaissance du changement de votre situation, vous recevrez une lettre recommandée avec accusé de réception. Vous bénéficiez alors de 30 jours pour formuler vos observations.

L’absence de travail dissimulé

En cas de procès-verbal pour travail dissimulé ou pour certaines situations constitutives de travail illégal (marchandage, prêt illicite de main d'œuvre, emploi d'étranger non autorisé à travailler), le bénéfice de l’exonération appliquée peut être remis en cause par l’Urssaf.

L’envoi de la déclaration à la Dreets

Pour bénéficier de l’exonération, vous devez adresser une déclaration à la Direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (Dreets) dans le délai de 30 jours à compter de la date d’effet du contrat de travail.

L’effectif de référence, l’effectif correspondant à l’embauche et l’effectif à maintenir pour chaque embauche effectuée ouvrant droit à l’exonération, doivent être obligatoirement renseignés.

Si la déclaration n’est pas adressée dans le délai imparti, la durée d’application de l’exonération sera réduite aux seules rémunérations versées à compter du dépôt de la déclaration

Bon à savoir

Cette déclaration est effectuée au moyen du formulaire cerfa n° 10791*02 disponible sur le site entreprendre.service-public.fr.

Calcul de l’exonération

L’exonération est totale si la rémunération horaire de votre salarié est inférieure ou égale à 150% du Smic.
Ensuite, elle s’applique de façon dégressive et s’annule lorsque la rémunération horaire atteint 240% du Smic.

Le Smic horaire est pris en compte pour sa valeur la plus élevée en vigueur au cours de la période d’emploi rémunérée.

L’exonération se calcule par salarié et par mois civil en multipliant la rémunération mensuelle brute de votre salarié par un coefficient.

Calcul du coefficient :

T ÷ 0,9 × (2,4 × ((Smic × 1,5 × nombre d’heures rémunérées) ÷ rémunération brute mensuelle) - 1,5)

  • T est égal à la somme des taux de cotisations à la charge de l’employeur au titre des assurances sociales et des allocations familiales au taux de 3,45 %.
    Le résultat obtenu par application de cette formule est arrondi à trois décimales, au millième le plus proche.
    S’il est supérieur à T, il est pris en compte pour une valeur égale à T.
  • La rémunération mensuelle brute correspond au montant retenu pour l’assiette des cotisations de Sécurité sociale, versé au salarié au cours du mois civil.
  • Les heures rémunérées : il s’agit du nombre d’heures rémunérées au cours du mois.

Pour aller plus loin

Des modalités de reconstitution des heures rémunérées sont prévues pour les salariés dont la rémunération n’est pas déterminée par un nombre d’heures, ou dont le contrat est suspendu avec maintien de la rémunération.

Pour en savoir plus, consultez le Bulletin officiel de la Sécurité sociale.

Nature et durée de l’exonération

L’exonération porte sur les cotisations patronales dues au titre de l’assurance maladie (maladie-maternité-invalidité-décès), de l’assurance vieillesse plafonnée et déplafonnée et des allocations familiales.

Vous restez redevable de :

  • la cotisation d’assurance chômage ;
  • la retraite complémentaire ;
  • la cotisation accidents du travail ;
  • la contribution au Fnal ;
  • la contribution au dialogue social ;
  • le versement mobilité ;
  • les cotisations salariales ;
  • la CSG et la CRDS.

L’exonération s’applique pendant 12 mois à compter de la date d’embauche de votre salarié, si la déclaration a été adressée à la Dreets dans les délais.

L’exonération prend fin si vous licenciez votre salarié ou s’il poursuit son contrat de travail dans un de vos établissements situé en dehors de la zone de revitalisation rurale dans les 12 mois suivant son embauche.

Si la rupture du contrat de travail de votre salarié est indépendante de votre volonté, vous pouvez reporter l’exonération pour la durée restant à courir, au titre de la première embauche en CDI ou CDD postérieure à la rupture.

Déclaration en DSN

Le nombre de salariés concernés et le montant de l’exonération doivent être mentionnés sur la ligne spécifique de votre déclaration sociale nominative (DSN) à l’aide du code type de personnel (CTP) 513 « embauche du 1er au 50e salarié ZRR ».

Cumul avec d’autres exonérations

Pour l’emploi d’un même salarié, vous ne pouvez pas cumuler l’exonération ZRR :

À noter : la règle de non-cumul ne concerne pas les taux réduits de cotisations applicables aux journalistes professionnels, pigistes et assimilés, aux voyageurs représentants placiers (VRP) à cartes multiples et aux membres des professions médicales à employeurs multiples.

Pour aller plus loin

Retrouvez toutes les précisions sur ce dispositif dans le Bulletin officiel de la Sécurité sociale.

Spécificités pour les organismes d’intérêt général (OIG) : embauches avant le 1er novembre 2007

Si vous êtes un organisme d’intérêt général implanté en ZRR et ayant votre siège social dans cette zone vous pouvez bénéficier d’une exonération des cotisations patronales d’assurances sociales, d’allocations familiales, de Fnal et de versement mobilité sous conditions.

Cette exonération s’applique si votre effectif est inférieur à 500 salariés et uniquement pour vos embauches réalisées avant le 1er novembre 2007.

Le franchissement à la hausse du seuil d'effectif de 500 salariés est pris en compte lorsque ce seuil a été atteint ou dépassé pendant cinq années civiles consécutives.

Bon à savoir

Est considéré comme étant d’intérêt général l’organisme qui remplit les trois conditions cumulatives suivantes :

  • ne pas exercer d’activité lucrative ;
  • avoir une gestion désintéressée ;
  • ne pas fonctionner au profit d’un cercle restreint de personnes.

Les organismes et associations qui souhaitent bénéficier de l’exonération au titre de leur implantation en ZRR sont invités à effectuer une demande de rescrit fiscal afin de s’assurer qu’ils répondent aux critères fixés pour être qualifiés d’OIG.

Les salariés concernés

L’exonération s’applique à tous les salariés embauchés par un OIG dans une ZRR avant le 1er novembre 2007, dont la rémunération est inférieure à 2,4 Smic horaire.

Elle s’applique également au dirigeant salarié qui cumule un contrat de travail avec son mandat social.

Nature et durée de l’exonération

Cotisations patronales exonérées :

  • Les assurances sociales (maladie, maternité, invalidité, vieillesse et décès) ;
  • Les allocations familiales ;
  • Le fonds national d’aide au logement (Fnal) ;
  • Le versement mobilité (VM).

Cotisations restant à votre charge :

  • Les contributions patronales d’assurance chômage et d’AGS ;
  • La cotisation patronale accidents du travail (AT) ;
  • La contribution solidarité autonomie à 0,3 % (CSA) ;
  • La contribution au dialogue social ;
  • L’ensemble des cotisations salariales et la CSG-CRDS.

L’exonération est applicable sur les gains et rémunérations versés pour les contrats conclus avant le 1er novembre 2007.
Ceux-ci bénéficient du maintien de l’exonération jusqu’au terme du contrat de travail liant le salarié employé en ZRR à l’organisme.

Bon à savoir

Si vous cessez volontairement votre activité en ZRR et que vous délocalisez votre organisme moins de 5 ans après avoir bénéficié de l’exonération, vous devez rembourser les cotisations exonérées.

Calcul de l’exonération

L’exonération est totale pour une rémunération horaire inférieure ou égale à 1,5 Smic, puis dégressive pour une rémunération horaire supérieure à 1,5 Smic et inférieure à 2,4 Smic

Rémunération horaire inférieure ou égale à 1,5 Smic

Les cotisations patronales dues au titre des assurances sociales (hors accidents du travail et CSA), des allocations familiales, du Fnal et, le cas échéant du versement mobilité (VM) sont totalement exonérées.

En pratique, le montant de l’exonération est obtenu comme suit :

Rémunération brute soumise à cotisations × taux des cotisations patronales d’assurances sociales (hors taux AT et CSA), d’allocations familiales, de Fnal et de VM dus par l’employeur.

Exemple

Vous rémunérez votre salarié au Smic en vigueur au 1er janvier 2024 (soit 11,65 €) pour 151,67 heures par mois. Il perçoit donc 1 766,92 €.
Votre entreprise a un effectif de 21 salariés.

Vous appliquez un taux de Fnal de 0,50 % et un taux de versement mobilité (VM) de 0,6 %.

Vous pouvez prétendre à :

  • une exonération totale des cotisations patronales dues au titre des assurances sociales (hors AT et CSA), des allocations familiales au taux de 21,02%. Vous déclarez 371 € sur le CTP 595 (1 766,92 € × 21,02%).
  • une exonération totale de la contribution patronale due au titre du Fnal au taux de 0,50 %. Vous déclarez 9 € sur le CTP 597 (1 766,92€ × 0,50%).
  • une exonération totale de la contribution patronale VM au taux de 0,6 %. Vous déclarez 11 € sur le CTP 601 (1766,92 € × 0,6%).

Rémunération horaire supérieure à 1,5 Smic et inférieure à 2,4 Smic

L’exonération est dégressive. Elle est calculée selon un barème spécifique.

La formule de calcul est déterminée en fonction des taux de cotisations patronales, dues au niveau du Smic au titre des assurances sociales et des allocations familiales.

Mode de calcul : Rémunération mensuelle soumise à cotisations × coefficient.

Le coefficient est déterminé par l’application de la formule ci-dessous :

T ÷ 0,9 × (2,4 × ((Smic × 1,5 × nombre d’heures rémunérées) ÷ rémunération brute mensuelle) - 1,5)

  • T correspond à la somme des taux de cotisations patronales d’assurances sociales (hors AT et CSA qui ne sont pas exonérés), d’allocations familiales, de Fnal et le cas échéant de VM.
    Le taux de la cotisation d’allocations familiales est fixé à 3,45 %. Le taux global des cotisations patronales d’assurances sociales (hors AT et CSA) et d’allocations familiales est de 20,90 %.
  • La rémunération mensuelle brute correspond à la rémunération soumise à cotisations.
  • Toutes les heures rémunérées doivent être prises en compte, qu’elles correspondent ou non à du temps de travail effectif. Le Smic horaire est pris en compte pour sa valeur la plus élevée en vigueur au cours de la période d’emploi rémunérée.

Le coefficient est arrondi à trois décimales après la virgule au millième le plus proche. Il est pris en compte pour une valeur au plus égale à T.

Exemple

Salarié rémunéré 1,6 Smic percevant 2 827,07€ pour 151,67 heures mensuelles dans une entreprise de 21 salariés.

Vous appliquez un taux de Fnal 0,50 % et un taux de versement mobilité (VM) de 0,6 %. Les cotisations patronales d’assurances sociales (hors AT et CSA) et d’allocations familiales sont dues au taux de 21,02 %.

Pour ce salarié le paramètre T correspondant à la somme des taux est égal à :
0,2102 + 0,005 + 0,006 = 0,2212

Calcul du montant de l’exonération dégressive « OIG en ZRR »

0,2212 ÷ 0,9 × (2,4 × ((11,65 € × 1,5 × 151,67) ÷ 2 827,07 €) - 1,5) = 0,184

Le coefficient est égal à 0,184.

Le montant global de l’exonération « OIG en ZRR » est égal à :
0,184 × 2 827,07 = 520 €.

Déclaration en DSN

Vous devez dans un premier temps déclarer les rémunérations de vos salariés avec les codes types de personnel (CTP) de droit commun :

  • CTP 100 : « RG CAS GENERAL » pour permettre le calcul des cotisations salariales et patronales de Sécurité sociale (assurances sociales, allocations familiales au taux de 3,45 %, accidents du travail et CSA) ;
  • CTP 332 : « Fnal PLAFONNE » ou CTP 236 « Fnal TOTALITE » pour permettre le calcul de la contribution patronale due au titre du Fnal ;
  • CTP 900 : pour permettre le calcul de la contribution patronale versement mobilité, le cas échéant si elle est due ;
  • CTP 901 : pour permettre le calcul du versement mobilité additionnel s'il est applicable.

Dans un second temps, vous devez déclarer le montant des cotisations exonérées avec les CTP déductibles spécifiques à chaque cotisation exonérée, pour pouvoir déduire des cotisations dues le montant de l’exonération « OIG en ZRR » :

  • CTP 595 : « Exo dégressive OIG ZRR cot.SS » (pour indiquer le montant exonéré au titre des cotisations patronales d’assurances sociales et d’allocations familiales hors AT et CSA) calculé comme suit : (montant global de l’exonération « OIG en ZRR » × Taux des cotisations patronales d’assurances sociales (hors AT et CSA) et d’allocations familiales (à 3,45 %), soit 21,02 %) ÷ Taux global.
  • CTP 597 : « Exo dégressive OIG ZRR Fnal » (pour indiquer le montant exonéré au titre de la contribution Fnal 0,10 % ou 0,50 %) calculé comme suit : (montant global de l’exonération « OIG en ZRR » × Taux de la contribution patronale Fnal de 0,10 % ou 0,50 %) ÷ Taux global.
  • CTP 599 : « Exo dégressive OIG ZRR-versement mobilité additionnel » (pour indiquer, le cas échéant, le montant exonéré au titre de cette taxe calculé comme suit : (montant global de l’exonération « OIG en ZRR » × versement mobilité additionnel) ÷ Taux global.
  • CTP 601 : « Exo dégressive OIG ZRR Versement mobilité » (pour indiquer le cas échéant, le montant exonéré au titre du VM calculé comme suit : (montant global de l’exonération « OIG en ZRR » × taux versement mobilité) ÷ Taux global.

Le taux global correspond selon votre situation :

  • soit aux cotisations patronales d’assurances sociales (hors AT et CSA), d’allocations familiales et à la contribution patronale au Fnal de 0,10 % ;
  • soit aux cotisations patronales d’assurances sociales (hors AT et CSA), d’allocations familiales, à la contribution patronale Fnal plafonnée de 0,10 % et au versement mobilité ;
  • soit aux cotisations d’assurances sociales (hors AT et CSA), d’allocations familiales et à la contribution patronale Fnal déplafonnée de 0, 50 % ;
  • soit aux cotisations d’assurances sociales (hors AT et CSA), d’allocations familiales, de la contribution patronale Fnal déplafonnée de 0, 50 % et au versement mobilité.

Règles de cumul

Aucun principe de non-cumul n’est prévu entre l’exonération « OIG » en ZRR et une autre exonération totale ou partielle de cotisations, une aide de l’État à l’emploi, des assiettes ou montants forfaitaires de cotisations.

Vous pouvez cumuler l’exonération OIG en ZRR avec une aide de l’État à l’emploi ou une autre exonération de cotisations sociales dès lors que ces dernières n’interdisent pas le cumul avec une exonération de cotisations patronales de Sécurité sociale.

En revanche, vous ne pouvez pas cumuler l’exonération OIG en ZRR avec la réduction générale des cotisations.

Pour aller plus loin

Retrouvez toutes les précisions sur l’exonération OIG en zone de revitalisation rurale dans le Bulletin officiel de la Sécurité sociale.

Liens utiles

Textes de référence

Questions fréquentes