Son indemnité de départ à la retraite est intégralement soumise à :
- cotisations sociales ;
- CSG-CRDS.
Publié le 11 avril 2024
Votre salarié décide de prendre sa retraite : on parle de départ à la retraite.
Lorsque c’est vous qui décidez de le mettre à la retraite, on parle de mise à la retraite.
Dans les deux cas, une indemnité est due.
Deux situations sont à distinguer.
Son indemnité de départ à la retraite est intégralement soumise à :
Son indemnité de départ à la retraite est assimilée à une indemnité de licenciement.
Elle est exonérée de cotisations sociales et de CSG-CRDS dans les mêmes conditions que celles applicables aux indemnités versées dans le cadre d’un plan de sauvegarde de l’emploi.
Pour en savoir plus, consultez la page indemnités de licenciement pour motif économique.
La mise à la retraite d’office n’est possible que si votre salarié a au moins 70 ans.
Avant cet âge, vous ne pouvez le mettre à la retraite que si votre salarié :
Quelles sont les sommes dues à l'Urssaf ?
En voici le détail.
Au plus tard le 31 janvier de l’année N+1, vous devez déclarer dans votre déclaration sociale nominative (DSN) le nombre de salariés mis à la retraite au cours de l’année N.
À défaut, une pénalité s’applique ; elle est égale à 600 fois le Smic horaire.
Bon à savoir
Quand le montant des indemnités de mise à la retraite est supérieur à 10 Pass, les cotisations sociales et les CSG-CRDS sont dues sur la totalité de ce montant.
La limite de 10 Pass est abaissée à 5 Pass lorsque la rupture concerne un mandataire social.
Cette limite s’applique que le mandataire n’ait qu’un mandat social ou qu’il cumule mandat social et contrat de travail.
En cas de cumul, il faut alors additionner les indemnités versées à l’occasion des deux ruptures, du mandat social d’une part, du contrat de travail d’autre part.
Pour en savoir plus, consultez le Bulletin officiel de la Sécurité sociale.
Pour aller plus loin
Retrouvez toutes les précisions sur les indemnités de retraite dans le Bulletin officiel de la Sécurité sociale.