Infirmier : les aides à l’installation

Publié le 20 mars 2024

En tant qu'infirmier vous pouvez bénéficier d’aides à l’installation de la part de la Cpam en fonction de votre situation.

Aide à la modernisation et à l’informatisation

Vous pouvez bénéficier d’une aide pour vous équiper.

Aides financières : 

  • 350 € par an pour l’équipement de vidéotransmission ;
  • 175 € par an pour les appareils médicaux connectés.

Contrat incitatif infirmier

Vous souhaitez vous installer ou êtes déjà installé dans une zone « très sous-dotée », en tant qu’infirmier libéral, vous pouvez bénéficier d’aides.

Vous êtes concerné si vous exercez en groupe (l'exercice en groupe doit être formalisé par un contrat : SCP, Selarl...) ou, si vous exercez seul, si vous recourez régulièrement à un remplaçant pour assurer la continuité des soins.

Aides financières : aide à l'équipement du cabinet ou autres investissements professionnels (véhicule...) : 3 000 € maximum par an, pendant 3 ans.

Contrat d’aide à la première installation infirmier (Capii)(1)

En cas d'installation dans une zone « très sous-dotée » tout en sollicitant pour la 1ère fois votre conventionnement auprès de la Cpam, vous bénéficiez d’une aide financière forfaitaire.

  • 50 % de l’activité conventionnée est à réaliser dans la zone « très sous-dotée » en ayant des honoraires annuels sans dépassement de plus de 10 000 € sur la zone la 1ère année et 30 000 € les années suivantes ;
  • Exercer au sein d’un groupe formé d’infirmiers, d’un groupe pluriprofessionnel, appartenir à une communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) ou à une équipe de soins primaires (ESP).

Aide financière : de 37 500 € sur 5 ans (non renouvelable).

(1) Les infirmiers pourront conclure ce nouveau contrat dès lors que les arrêtés des ARS de chaque région relatifs aux nouveaux contrats types régionaux et au nouveau zonage seront publiés.
Pour plus d’information se rapprocher de votre Cpam ou consultez ameli.fr.

Contrat d’aide à l’installation infirmier (CAII)(1)

En cas d'installation en exercice libéral dans une zone « très sous-dotée », vous bénéficiez de la part de la Cpam d’une aide forfaitaire annuelle.

  • 50 % de l’activité conventionnée est à réaliser dans la zone « très sous-dotée » en ayant des honoraires annuels sans dépassement de plus de 10 000 € sur la zone la 1ère année et 30 000 € les années suivantes ;
  • Exercer au sein d’un groupe formé d’infirmiers, d’un groupe pluriprofessionnel, appartenir à une communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) ou à une équipe de soins primaires (ESP).

Aide financière : 27 500 € sur 5 ans (non renouvelable).

(1) Les infirmiers pourront conclure ce nouveau contrat dès lors que les arrêtés des ARS de chaque région relatifs aux nouveaux contrats types régionaux et au nouveau zonage seront publiés.
Pour plus d’information se rapprocher de votre Cpam ou consultez ameli.fr.

Aide au démarrage en pratique avancée 

Une aide financière est mise en place pour soutenir le démarrage de l’activité en pratique avancée.

Pour en bénéficier, vous devez communiquer à l’Ordre les informations concernant la modification de vos conditions d’exercice et prendre contact avec la Cpam.

Aide financière :

  • 40 000 €  pour l'exercice en zone d’intervention prioritaire ;
  • 27 000 €  pour l'exercice en dehors des zones sous-denses.

Aides liées à l’exercice coordonné

Si vous exercez de façon coordonnée avec d’autres professionnels, des aides peuvent vous être accordées.

Pour retrouver tous les renseignements en fonction de la structure envisagée, retrouvez toutes les informations sur le portail d’accompagnement des professionnels de santé, paps.santé : exercice coordonné.

Pour plus d'informations

Pour l’ensemble des aides à l’installation, rapprochez-vous de votre Cpam ou consultez le portail d’accompagnement des professionnels de santé paps.sante.

Bon à savoir

Les rémunérations forfaitaires versées par l’assurance maladie (aide à la télétransmission, indemnisation de la formation continue, prime à l’installation…) sont à déclarer. 

​Ces aides sont par principe imposables sauf dispositions légales contraires. Elles doivent être intégrées dans la base de calcul des cotisations sociales obligatoires.